Monaco recevait Milan dans sa salle Gaston Médecin. Sur une série de huit victoires consécutives en Euroligue, la Roca Team accueillait des italiens décevants cette saison, 14e de la compétition et 4e de leur championnat, une anomalie pour une équipe aussi réputée. Mais finalement, les hommes de Sasa Obradovic n’ont pu qu’observer le match parfait des visiteurs, et s’inclinent 98-80.

Pourtant, tout semblait au vert pour les Monégasques. Ils ont eu trois jours de repos depuis leur défaite en demi-finale de Coupe de France face à Strasbourg (93-89), et Alpha Diallo ainsi que Jordan Loyd étaient de retour de blessures. Mais malgré leur bon match (17 points, 4 rebonds, 1 passe pour le Guinéen; 14 points, 4 rebonds pour l’Américain), ils ont dû rendre les armes face à une équipe milanaise insolente au tir (56,7%, 40,7% à 3 points).

Mike James n’aura pas tenu son rang de meilleur marqueur de l’histoire de l’Euroligue (10 points à 1 sur 9 au tir, 5 rebonds, 4 balles perdues), et Elie Okobo n’a pas eu l’impact souhaité (9 points, à 1 sur 6 au tir, 2 rebonds, 5 passes). Mais surtout, l’équipe a semblé trop amochée physiquement.

« On était mauvais, lents, maladroits, sans énergie »

L'entraîneur de la Roca Team Sasa Obradovic explique que son groupe marque le pas avec l'enchaînement des rencontres : « On ne peut rien faire tactiquement quand on n'a pas de jambes. Je le craignais déjà hier, je ne savais pas à quoi on allait ressembler. On était toujours en retard, sur chaque situation. On aurait peut-être dû envoyer les espoirs pour la Coupe de France (samedi et dimanche dernier à Trélazé). Ce soir, on était mauvais, lents, maladroits, sans énergie contre une équipe sérieuse. Mais on aurait pu voler le match. Mes joueurs se battent à chaque match mais là, si vous n'avez pas les jambes, vous n'avez pas la tête. Il faut passer au match suivant (vendredi contre Valence). »